Quel est l’état de la qualité de l’air à Bruxelles ? Une préoccupation croissante pour les Bruxellois et les organisations œuvrant pour le bien-être de la communauté bruxelloise. BRAL, un mouvement urbain œuvrant pour une Bruxelles durable, a récemment lancé le projet ExpAIR. Cette initiative vise à cartographier plus précisément la pollution atmosphérique à Bruxelles en ajoutant 24 points de surveillance supplémentaires au réseau de surveillance existant. Cela permet de mieux modéliser le NO2 dans l’ensemble de la région de Bruxelles. Une classe TADA de Saint-Josse dispose d’un compteur sur l’un des points de mesure et a ainsi eu l’occasion d’en apprendre davantage sur la qualité de l’air dans le cadre d’un atelier BRAL. Pour en savoir plus sur cette journée instructive, consultez la vidéo ci-dessous.

Des résultats d’une grande portée

Les premiers résultats d’ExpAIR sont éloquents. Ils révèlent que les normes européennes de qualité de l’air risquent d’être dépassées en plusieurs endroits de Bruxelles. En outre, les données montrent que le trafic et les conditions météorologiques ont un impact significatif sur la qualité de l’air, avec des valeurs de NO2 plus faibles en été qu’en septembre.

Lien avec la pauvreté

Mais pourquoi est-ce si important ? Selon Médor, une relation inquiétante peut être observée entre la qualité de l’air et la pauvreté à Bruxelles. Les analyses montrent que certains quartiers souffrent non seulement de faibles revenus et d’une mauvaise santé, mais aussi d’un environnement pollué. Saint-Josse, par exemple, est l’une des communes les plus petites et les plus densément peuplées de la région bruxelloise, où la pauvreté et la pollution atmosphérique vont de pair.

Les conséquences de ces inégalités sont évidentes. Bruxelles présente une forte fracture entre les quartiers aisés et les quartiers vulnérables, la santé des habitants étant directement affectée par la qualité de l’environnement. Ici, la pollution de l’air est l’un des nombreux signes de pauvreté qui ne sont pas toujours immédiatement visibles.

Nécessité d’une action collective

Les conclusions ci-dessus soulignent la nécessité d’une action collective pour améliorer la qualité de l’air à Bruxelles et réduire les inégalités existantes. En travaillant ensemble, nous pouvons nous efforcer de créer une ville plus saine et plus juste, où tout le monde a les mêmes chances. ExpAIR offre non seulement un aperçu, mais aussi une opportunité de relever ces défis et d’apporter un changement positif. Travaillons ensemble pour un Bruxelles plus propre et plus sain pour tous les Bruxellois.

Qu’en est-il de la pollution de l’air dans votre quartier ? Consultez la carte interactive.

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Sources : Médor et BRAL

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